Nous ne manquerons pas d’occupations : De la pose des bottes à l’enduit Terre en passant par la fabrication et la mise en place des fermettes et de la couverture…. Nous rentrerons peut être dans les lieux avant l’arrivée de l’hiver !?
Les bottes et le bois arrivent aux alentours du 15 juillet. La pose des bottes et de l’ossature devraient prendre un mois, les enduits un mois de plus, puis courant septembre, on attaquera la toiture.
Pour les personnes désireuses de s’initier à cette technique (C ST) ou tout simplement voulant participer à notre aventure et nous filer un coup de mains, le moment sera bien choisi!
Pour les visiteurs d’humeur plus vacancières, nous aurons malheureusement peu de temps à vous consacrer cette année.
Nous enchainons le coulage de l’arase aussitôt le soubassement terminé.
Le but étant d’obtenir une niveau parfaitement plane pour ancrer la lisse basse bois.
Nous observons sur notre mur une différence de niveau assez importante d’au maximum de 5cm. L’épaisseur de l’arase varie donc entre 3.5cm et 7.5 cm.
1ere Etape : Le coffrage.
Nous nous resservons de nos planches de coffrage et de serre-joint de maçon. Elles sont calés parfaitement à l’aide d’un niveau à lunette avec la visée réglée sur la planche.
2eme Etape : Le coulage.
C’est le même principe que le soubassement, mais avec un mortier dosé à 350 kg/m3 de chaux. 5 seaux de sable 0/4 pour 3 de chaux par béto. On mouille le support et on répand un lit de mortier de 3cm environ. Nous plaçons cette fois ci des galets uniquement sur les bords extérieurs pour des raisons d’esthétique.
3eme Etape : Le decoffrage et le grattage.
Le lendemain, on décoffre et l’on gratte comme pour le soubassement.
Remarque:Nous aurions du essayer de caler le niveau au moment de couler la semelle car on observe ici un raccord pas super beau entre le mur et l’arase. On aurait donc coulé l’arase et le soubassement en même temps (gain de temps également). Techniquement cela aurait quand même été un peu plus prise de tête. En tout cas le résultat ne nous déçoit pas!
Les « gros » travaux sont de retour avec le coulage du mur de soubassement.
Ce mur est nécessaire pour mettre la paille et l’enduit à l’abri de l’eau de pluie et surtout des éclaboussures. Nous avons choisi une hauteur de 20 cm et une épaisseur de 25cm. Une arase d’environ 5 cm sera coulé par la suite. Le mur sera isolé à l’intérieur par des plaques de liège expansé d’épaisseur 8 cm.
Le choix des matériaux:
Afin de conserver la cohérence de compatibilité des matériaux (pour rappel, il est conseillé d’allier des matériaux de même nature: souples avec souples (exemple, la chaux) et rigides avec rigides (exemple, le ciment)), nous avons à nouveau opter pour la chaux NHL5. (cf semelle)
Une technique en particulier nous a plu, un mur en galet scellés, basé sur une fiche d’Areso-asso. –> Fiche technique
Relativement esthétique et peu cher,mais avec toujours pas mal de main d’oeuvre.. à vous de juger:
1ere Etape : L’implantation.
Nous avons implanté, au cordeau, notre mur sur la semelle. Cette dernière n’étant pas d’équerre, nous avons « triché » pour que le mur le soit parfaitement. (le mur n’est donc pas implanté au centre de la semelle, mais cela n’a pas vraiment d’importance).
2eme Etape : Le coffrage.
Pour des considérations économiques (achat du bois de coffrage) le mur est coulé en deux fois. Les planches font 3m de long. Nous avons placés 3 piquets par planches, ainsi que des petits tasseaux de maintien. Cela donne un squelette de bois impressionnant mais nécessaire à la solidité du coffrage.
3eme Etape : Le coulage.
Nous réalisons un mortier dosé à 150 kg/m3 de chaux. 6 seaux de sable 0/4 pour 2 de chaux par béto. Nous mouillons bien notre support et commençons par répandre un lit de mortier de 3cm environ. Nous plaçons par dessus un lit de galets 20/40 que nous damons. Puis nous procédons ainsi de suite jusqu’au haut du coffrage. Nous griffons le dessus du mur afin de créer une meilleure accroche pour l’arase.
4eme Etape : Le decoffrage et le grattage.
Il a lieu deux jours plus tard. Pour faire apparaitre les galets, nous frottons à la brosse métallique puis à la brosse nylon la surface du mur. Puis un rinçage légé au jet permet de laver la laitance.
-La douche solaire fait son retour mais dans une version améliorée:
Cabine isolée en botte de paille, caisson solaire (pompé sur le net, détails ici), mitigeur, douche bouillante possible par temps ensoleillé! Avec toutefois une réserve assez limitée.
– Un emplacement de tente en terrasse…
… accompagné de son toilette privé en torchis de terre/paille.
– Une petite terrasse pouvant nous offrir un petit coin d’ombre. Pas encore très beau mais la végétation grimpante devrait l’envahir d’ici quelques mois.
– Le jardin s’agrandit avec l’ajout de nouvelles plates-bandes façon lasagne! (merci au passage à Sasa, Jean-phi et Titi qui n’aime pas le crottin frais!)
– Les semis ont été démarré en temps et en heure (début mars) et attendent sagement leur transplantation.
– Semis d’engrais vert et mis en place d’une petite barrière brise-vue provisoire.
On vous présente le coin des arbres, en bordure Sud-Est du terrain.
LA NOUE
Nous avons tout d’abord creusé une noue.
Il s’agit tout simplement d’un fossé destiné à retenir les eaux de ruissellement du terrain.
L’usage est double:
-A l’origine, nous n’avions pas prévu de terrasse, donc cela permettait de capter les eaux de ruissellement du terrain (pour rappel en pente) chargées de particules lessivées.
En gros quand il pleut sur une pente, le sol s’érode et perd de son humus. La noue est là pour les récupérer.
-Cela crée une réserve d’eau dont peuvent bénéficier les arbres et les plantes que nous plantons à proximité.
Il faut le dire, esthétiquement, çà le fait!
Pour le dimensionnement je suis parti sur un calcul trouvé sur le net, qui prends en compte la pluviométrie, la pente… ICI
LES FRUITIERS
Voici la liste de nos arbres achetés donc via l’asso qui se fourni au conservatoire régional d’aquitaine.
1 cerisier Guin doux greffé sur Merisier
1 poirier Beurré clairgeau greffé sur Cognassier
1 poirier Doyenné du commice greffé sur Franc
1 poirier Williams bon chrétien greffé sur Franc
1 pommier Reinette de l’estre greffé sur mm106
1 pommier Reinette dorée greffé sur Franc
1 Prunier abricot greffé sur Myrobolan
1 Prunier reine claude dorée greffé sur Myrobolan
1 Prunier d’origine inconnu (Cadeau Patrice récupéré chez ma maman)
A cela on va ajouter cette année, et l’année prochaine.
1 Murier Alba
2 noisetiers
1 nashi
1 pécher
1 abricotier
3 amélanchiers
…Et d’autres viendront autour de la maison et ailleurs.
Au beau milieu de tout çà, partout on l’on peut, seront plantés des petits fruits, s’accommodant fort bien d’une situation ombragée (cassis, groseille, groseille à maquereaux). Pour cela il existe beaucoup de variétés qui ont une production étalée et des usages variés (confitures, liqueurs, tartes…).
En plus, quelques arbres et arbustes fixateurs d’azote, qui comme leur nom l’indique, fournissent de l’azote (engrais) aux arbres.
Parmi eux 3 ou 4 Aulnes d’Italie, qui seront coupés quand ils concurrenceront trop les fruitiers.
Des genets qui viennent du bas du terrain et qui mourront d’eux meme quand ils seront trop ombragés,
Des elaeagnus, petits arbustes persistants fournissant des baies comestibles.
1 Caraganier qui donne aussi de la nourriture à poules.
Et ce n’est pas fini, la dessous, des légumes potagers.( Au début ceux qui aiment lumière puis au fil des années ceux supportent l’ombre) et des plantes compagnes des arbres, et couvre sols. Car oui les fruitiers (surtout jeunes) n’aiment pas le gazon qui bouffe pas mal de nutriments.
Je n’invente rien , c’est le principe du jardin foret évoqué par, en autre, Patrick Whitefield dans son excellent ouvrage.
Bref, nous avons donc planté des fruitiers sur la butte de la noue et autours en respectant les espacements généralement conseillés.
Un dernier mot sur les fruitiers, la taille.
Je me suis beaucoup interrogé sur que faire, comment faire? -Le vieux principe:
On choisi une forme, on l’impose à l’arbre, on taille donc tout le temps, toute la vie de l’arbre. (taille de formation, taille de fructification…). Les maladies peuvent rentrés comme dans un moulin. Ca ne me plait pas et nous aimons tester des nouveautés et bousculer les principes
-Un concept plus récent:
On conduit l’arbre. On le taille mais au minimum. On courbe les branches à l’aide de corde ou poids. Et cela bien sur sans négliger la fructification (car c’est ce qu’on veux!). On pourrait même avoir des fruits plus rapidement. (3 livres sur le sujet en bibliographie)
A suivre de près donc…
LA TERRASSE
Puis un jour, pris d’un coup de folie, nous aménageons une terrasse. Quel plaisir de marcher à plat!
Une technique bien pratique consiste à utiliser les mottes en guise de maintien.
…Et au beau milieu de tout çà viendront un jour se balader des poules se nourrissant gaiement de fruits pourris et graines tombant du ciel. Cà sera bon d’être un poulet!!
Place aux photos:
BUDGET :Petits fruits et fruitiers en complément d’arbre et paysages = 110€ TEMPS PASSE :
3 jours à 2 pour la terrasse, surement autant pour la noue.
Les travaux de la maison sont en pause. En guise de petites occupations hivernales, nous avons plantés!
Le jardinier qui sommeil en vous sait bien que c’est la période idéale pour planter des arbres et arbustes. (entre fin Novembre et début Mars)
La haie existante sur le terrain avait été fourni par une association, Arbres et paysages d’Autan, proposant des variétés locales, des conseils et offrant des tarifs préférentielles (2.5€ par arbustes, sponsorisé par la région).
Seul « hic », il faut commander au minimum 100 arbustes (1 arbre fruitier est équivalent à 5 arbustes).
Nous avons fait appel malgré tout à eux. (avec le recul, ce n’était pas une si bonne idée. Nous nous sommes retrouvés à prendre des arbustes qui ne nous intéressaient par forcement, comme des prunelliers dont nous avons 6000 exemplaires en bas du terrain. Les autres espèces sont aussi présentes, donc nous aurions pu les récupérer dans la nature pour rien)
Le « concept » de haie brise vent.
Notre idée est de créer une zone protégée du vent dominant d’ouest en doublant la haie existante.
La plantation.
Une bonne préparation du sol est la clé de la réussite: travailler sur une bande de 1m de large.
Le mieux serait d’utiliser une sous-soleuse afin de décompacter (mais sans mélanger) le sol en profondeur. Les fissures permettent à l’eau et au gel « d’aérer » le sol et les racines ont ainsi la voie libre.
Chez nous il n’était pas possible de faire venir un tracteur, nous n’avions pas du tout envie d’utiliser un motoculteur, ni de payer une mini pelle.Nous avons donc utilisé la méthode manuelle:
-Épandage de fumier bien décomposé en surface (3 m3 de la ferme voisine :-))
-On enleve à la beche fourche, les 20 premiers cm de terre
-On décompacte , toujours à la beche fourche le fond de tranchée
-On rebouche en retournant la motte.
Nous avons pris çà relax car il faut le dire c’est extrêmement chiant et long. Mais à raison d’une heure par ci par là et ce pendant 2 ou 3 mois., nous y sommes parvenus. A recommander uniquement au courageux et patients…
-Une fois les plants livrés, ils sont restés au moins 3 semaines en jauge, le temps que l’on termine.
-Nous avons préparer un pralin (2 pelles de bouse de vache / 5 pelles de terre argileuse / eau), dans lequel nous avons trempé les racines de chaque plants.
L’entretien.
Pour commencer un bon paillage (ici 5 tonnes de refus de criblage du SIVOM) qui limite l’arrosage et la concurrence de l’herbe.
Puis les tailles:
En plus d’une bande d’essences locales, nous créons une 2eme bande de framboisiers et de cassissiers, puis une 3eme de consoude stérile (afin de décourager les mauvaises herbes de gagner notre potager). La consoude est également une excellente plante pour pailler car très nutritive et qui repousse sans arrêt.
BUDGET : Arbustes + arbres haie + 8 fruitiers pour le verger = 250€ Refus de criblage = 100€ TEMPS PASSE :
Long pour la préparation mais rapide pour la plantation (1jour à 2pers)
Dernière étape du chantier pour la saison 2015, le « coulage » de la semelle qui repose à même le drain de la fondation.
Elle est en béton de chaux. (et plus précisement NHL5), fait 15 cm d’épaisseur, 40cm de largeur, et environ 35ml de long.
Pour cela , j’ai réalisé un coffrage fait de voliges et de piquet de 30 cm de long, le tout aligné au cordeau.
Il y a aussi une semelle pour le futur mur en adobe (très lourd donc, c’est le but!) qui sera au centre de la maison.
Il en faudra surement aussi une pour le poêle de masse, mais je n’ai pas eu le temps de me pencher la dessus.
La partie théorique:
Pourquoi la chaux et non le « classique » ciment?
La chaux a diverses qualités intéressantes que le ciment n’a pas. Qualités qui nous semblent bien utiles quand on fait une maison comme la nôtre. (paille et terre, matériaux sensibles à l’eau et perspirants) Avantages:
-Elle respire: Autrement dit elle capte et rejette la vapeur d’eau, permettant d’éviter les remontées d’humidité.
-La chaux s’oppose à la pénétration des eaux de ruissellement.
-La chaux a des vertus isolantes, aussi bien phoniques que thermiques.
-Dans les endroits humides, elle permet d’éviter la prolifération des moisissures.
-La chaux NHL5 va consommer de l’eau durant sa prise, évacuée sous forme de vapeur. Utile donc dans les cas où la circulation de l’air est difficile.
-C’est aussi un matériau souple capable d’absorber des micro-mouvements dus a un tassement de terrain par exemple, là ou le ciment fissurera.
Il est important, dans notre construction, de respecter cette souplesse du bâti. Les matériaux doivent être en adéquation pour éviter l’apparition de fissures sur les enduits. (le bois est souple, la terres est souple, les fondations et le soubassement sont souples).
Inconvénients:
-Un côut plus élevé que le ciment.
-Une moindre résistance à la compression que le ciment. 50 à 150 kg/cm² pour la chaux. (pour le béton de ciment,mes cours de génie civil sont surement à la poubelle)
-Impossibilité de ferrailler car l’acier rouillera dans la chaux, donc une moindre résistance à la traction.
-Donc, va avec le choix d’un bâtiment relativement léger.
La formule magique:
Dosée environ à 350 kg/m3
Pour notre semelle d’environ 2.1 m3, nous avons passé 25 sacs de 35kg de chaux.
Nous avons mis 1 part de sable pour 1 part de gravier pour 1 part de chaux.
L’action:
Matériaux livrés, béto empruntée à des amis, branchés sur notre groupe électrogène.
Erreur: Suivre les conseils du net qui dit qu’il faut charger une bétonniere jusqu’à 80 % de sa capacité. Nous avons vite revu le dosage à la baisse car c’était impossible à vider et le mélange ne se passait pas bien.
Les autres conseils étaient par contre parfait: Mettre la moitié du gravier, puis la moitié du sable, puis la chaux, puis le sable, puis le gravier et enfin l’eau au feeling.
Les journées d’hiver étant courtes, nous n’avons pas réussi à tout faire en 1 fois.
J’ai décoffré le tout une semaine après.
BUDGET : 495 € TEMPS PASSE :
Coffrage/décoffrage : 2 Jours à 1 pers.
Semelles : 1,5 jours à 2 pers.
Voici quelques nouvelles sur les événements des derniers mois sous le soleil!
Nous avons, entre autre, commencé à remplir notre fond de fouille au centre de la maison.
La dalle terre sera posée sur 25 cm de cailloux concassés.
J’avais plutôt l’habitude de voir des galets ronds utilisés pour les hérissons. Je ne sais pas pourquoi au juste, mais il s’avère que les concassés sont aussi bien « drainants », et ont l’avantage de se caler et donc de mieux porter. Cela à une importance pour nous car nous prévoyons une dalle terre au dessus qui, elle ,aura probablement une faible portance.
Mais avant de faire n’importe quoi, nous nous sommes replongés dans nos plans de réseaux. Pas mal de pression de ce coté là pour ne rien oublier:
-Eaux usées : Toilettes sèches donc pas trop compliqué. Nous avons mis nos 2 évac’ d’éviers, de cumulus (ne pas oublier!!) et de douche en D50 PVC. Le tout arrive dans un regard à l’exterieur qui sera équipé d’un filtre à paille.
-Eau froide et eau chaude en per 12mm (confirmer avec des abaques).
-Elec en ITCA 16 et 20mm selon la grosseur des câbles. Je câble les prises sous la dalle, et l’éclairage sur plafond. Il y a aussi un fourreau D40 pour la liaison panneau solaire/MPPT.
-2 ITCA 12mm pour des cables réseaux.
-Pour l’eau chaude, gérée par une installation solaire, 2 D63 dans lesquelles sont glissés des inox annelé.
-France télécom , un fourreau D40.
La phase action:
Le tout à la brouette.
-Nous étalons une couche de géotextile sur la terre afin d’éviter les remontées de fines et d’offrir une meilleur portance.
-Nous étalons une 1ere couche de 15cm de Concassé 30/80 (les memes qu’au fond de la fondation). Compactage à la dame.
-Mise en place des réseaux, recouverts d’une couche de gravette 4/16.
-Compactage à la dame.
Vous pouvez aussi constater sur les clichets que j’ai terrassé les abords de la maison pendant que le terre était « légère » et sèche.
PS: on voit sur les photos le coffrage que j’ai fait pour la semelle béton. J’en reparlerai sur un post dédié.
Les fenêtres et bâches sont là à titre provisoire. On ne voulais pas qu’il pleuve trop sur le drain pour éviter de le boucher de fines, avant coulage de la semelle.
BUDGET : 919 € TEMPS PASSE :
Terrassements abords « à la mano » : 1 Jour à 2 pers + 5 Jours à 1 pers.
Hérisson + réseaux : 7 jours à 2 pers + 2 Jours à 1 pers
C’est bien armés, avec mon papa, mais sans béton que nous nous sommes attaqués aux fondations.
Pour ces dernières, nous avons choisi une technique qui combine à la fois un drain et une fondation.
Son nom : fondation Auto-drainante ou alors Rubble trench fondation.
C’est dans le livre « construire en terre facilement » que nous en avons entendu parlé.
Cette technique s’inspire de constructions anciennes à l’époque ou le béton n’existait pas! (et oui!!).
Toujours à l’affut d’alternatives économiques, cette méthode nous a séduit. Quand à sa durabilité , et bien il faudra attendre un peu pour la vérifier. ( il faut des gens qui osent tenter des choses différentes! et on aime çà!)
En tout cas l’ensemble à l’air cohérent, et rappel les fondations utilisées pour les chaussées.
Les avantages :
-Économise l’usage du ciment ayant un bilan écologique pour le moins mauvais.
-2 en 1–> drain + fondations (économie financière).
Les inconvénients:
-Le temps de mise en œuvre (manuel dans notre cas) pour les moins courageux.
-Peu de retour d’expérience sur la technique (il faut tester).
Pour les plus curieux, les détails:
-Nous avons fait creuser les fondations en pente de 1% environ pour évacuer les eaux de drainage.
Les profondeurs de fouilles vont du hors gel (50 cm ici) à 80 cm au point le plus bas.
-En fond de fouilles, nous avons étalé un géotextile qui remonte sur les bord de tranchée.
-Nous utilisons des graves concassés de 30/80 pour caler l’ensemble. (les galets roulés 20/40 ne se compactant pas).
Comme d’habitude, notre carrière ment sur ses produits et livre plutôt un 0/200. Nous les trions selon leur diamètre et les déposons à la brouette.
Les plus gros vont au fond sur 10-15cm.
-Nous compactons à la dame manuelle cette couche avant d’ajouter une couche de réglage de gravette 4/16.
Réglage effectué au niveau à bulle et à la règle de maçon pour vérifier la pente de 1%, ce qui demande patience et minutie!
-Une fois toute la tranchée faite, nous posons le drain sur cette couche. J’ai fait le choix de tuyaux PVC D100, dans lesquels j’ai scié des chevrons à la disqueuse, (tres rapide) à la manière des drains d’épandage.Les chevrons sont positionnés vers le haut. PS: Certains utilisent des drains agricoles souple et jaunes. Apparemment ce n’est pas une bonne idée!
-Le drain est recouvert de gravette sur 10 cm qui sont à nouveau damée.
-Nous plaçons ensuite des cordeaux au niveau du sol fini et dans l’alignement intérieur des tranchées. Cela nous permet de mettre en place le liège qui isolera les fondations. Le liège repose également sur de la gravette réglée pile-poil.
-Une fois calé, on recommence à remplir la tranchée de 30/80 jusqu’au niveau -25cm du sol extérieur, sans oublier de passer les réseaux à travers le liege!
-Après damage, une dernière couche de gravette est déposé jusqu’au niveau -15 cm qui accueillera plus tard la semelle en béton de chaux.
Remarque: Encore une fois, le cailloux utilisés étaient de la merde bourrée de fines. Nous avons passé beaucoup d’énergie et d’eau à le laver! (la moitié du tas est offerte après râlerie auprès du fournisseur)
FIN de L’épisode…
BUDGET : 2258 € TEMPS PASSE : 2,5 Jours à 3 pers + 8,5 Jours à 2 pers + 0,5 Jours à 1 pers
Nous avons donc mis en place des toilettes sèches , non pas uniquement par soucis écologiques, mais surtout parce que c’est pratique, facile à installer et que les petites « contraintes » que cela amène ne nous dérangent absolument pas.
Principaux avantages:
-Installation aisée, pas besoin d’arrivée d’eau, ni d’évacuation, fosse sceptique ou autre usine à « caca ».
-Pour la maison nous n’aurons à traiter que les eaux grises. (vaisselle, douches…)
-Pas de gaspillage d’eau potable, pas de pollution de cours d’eau.
-Etre responsable de sa propre merde.
-Une bonne source d’engrais gratuit pour le potager (si l’on veut) ou les arbres.
Principaux inconvénients:
-Vider son seau tous les 3-4 jours.
-Ne pas être dégouté par son caca lors du vidage du seau.
-Mise en place et petite maintenance du tas pour que le compostage se passe bien.
Idées recues:
On ne sent AUCUNES odeurs, ni dans les toilettes, ni sur le tas, sauf à l’instant ou l’on vide le seau. (mais rien à voir avec des toilettes publiques!)
Nous nous sommes appuyés sur le livre « la pratique du compost et des toilettes sèches » (cf biblio)
Nous utilisons un petit seau en galva de 12l qui ne retient pas les odeurs et qui reste assez léger.
Nous avons installé notre aire de compostage,discrète, dans un coin du terrain sous des arbres.
Elle est composée:
-d’un tas « en cours de remplissage »
-d’un tas de compostage provisoire, où l’on retourne notre premier tas une fois plein (chez nous,5 mois), afin de l’aérer et de démarrer la décomposition pdt 3 semaines.
-d’un tas définitif, qui restera en place 6 mois avant de trouver sa place au jardin.
-d’un tas de paille activée (paille arrosée et piétinée) dont nous recouvrons nos excréments à chaque apports (c’est çà qui évite les odeurs!).