-La douche solaire fait son retour mais dans une version améliorée:
Cabine isolée en botte de paille, caisson solaire (pompé sur le net, détails ici), mitigeur, douche bouillante possible par temps ensoleillé! Avec toutefois une réserve assez limitée.
– Un emplacement de tente en terrasse…
… accompagné de son toilette privé en torchis de terre/paille.
– Une petite terrasse pouvant nous offrir un petit coin d’ombre. Pas encore très beau mais la végétation grimpante devrait l’envahir d’ici quelques mois.
– Le jardin s’agrandit avec l’ajout de nouvelles plates-bandes façon lasagne! (merci au passage à Sasa, Jean-phi et Titi qui n’aime pas le crottin frais!)
– Les semis ont été démarré en temps et en heure (début mars) et attendent sagement leur transplantation.
– Semis d’engrais vert et mis en place d’une petite barrière brise-vue provisoire.
On vous présente le coin des arbres, en bordure Sud-Est du terrain.
LA NOUE
Nous avons tout d’abord creusé une noue.
Il s’agit tout simplement d’un fossé destiné à retenir les eaux de ruissellement du terrain.
L’usage est double:
-A l’origine, nous n’avions pas prévu de terrasse, donc cela permettait de capter les eaux de ruissellement du terrain (pour rappel en pente) chargées de particules lessivées.
En gros quand il pleut sur une pente, le sol s’érode et perd de son humus. La noue est là pour les récupérer.
-Cela crée une réserve d’eau dont peuvent bénéficier les arbres et les plantes que nous plantons à proximité.
Il faut le dire, esthétiquement, çà le fait!
Pour le dimensionnement je suis parti sur un calcul trouvé sur le net, qui prends en compte la pluviométrie, la pente… ICI
LES FRUITIERS
Voici la liste de nos arbres achetés donc via l’asso qui se fourni au conservatoire régional d’aquitaine.
1 cerisier Guin doux greffé sur Merisier
1 poirier Beurré clairgeau greffé sur Cognassier
1 poirier Doyenné du commice greffé sur Franc
1 poirier Williams bon chrétien greffé sur Franc
1 pommier Reinette de l’estre greffé sur mm106
1 pommier Reinette dorée greffé sur Franc
1 Prunier abricot greffé sur Myrobolan
1 Prunier reine claude dorée greffé sur Myrobolan
1 Prunier d’origine inconnu (Cadeau Patrice récupéré chez ma maman)
A cela on va ajouter cette année, et l’année prochaine.
1 Murier Alba
2 noisetiers
1 nashi
1 pécher
1 abricotier
3 amélanchiers
…Et d’autres viendront autour de la maison et ailleurs.
Au beau milieu de tout çà, partout on l’on peut, seront plantés des petits fruits, s’accommodant fort bien d’une situation ombragée (cassis, groseille, groseille à maquereaux). Pour cela il existe beaucoup de variétés qui ont une production étalée et des usages variés (confitures, liqueurs, tartes…).
En plus, quelques arbres et arbustes fixateurs d’azote, qui comme leur nom l’indique, fournissent de l’azote (engrais) aux arbres.
Parmi eux 3 ou 4 Aulnes d’Italie, qui seront coupés quand ils concurrenceront trop les fruitiers.
Des genets qui viennent du bas du terrain et qui mourront d’eux meme quand ils seront trop ombragés,
Des elaeagnus, petits arbustes persistants fournissant des baies comestibles.
1 Caraganier qui donne aussi de la nourriture à poules.
Et ce n’est pas fini, la dessous, des légumes potagers.( Au début ceux qui aiment lumière puis au fil des années ceux supportent l’ombre) et des plantes compagnes des arbres, et couvre sols. Car oui les fruitiers (surtout jeunes) n’aiment pas le gazon qui bouffe pas mal de nutriments.
Je n’invente rien , c’est le principe du jardin foret évoqué par, en autre, Patrick Whitefield dans son excellent ouvrage.
Bref, nous avons donc planté des fruitiers sur la butte de la noue et autours en respectant les espacements généralement conseillés.
Un dernier mot sur les fruitiers, la taille.
Je me suis beaucoup interrogé sur que faire, comment faire? -Le vieux principe:
On choisi une forme, on l’impose à l’arbre, on taille donc tout le temps, toute la vie de l’arbre. (taille de formation, taille de fructification…). Les maladies peuvent rentrés comme dans un moulin. Ca ne me plait pas et nous aimons tester des nouveautés et bousculer les principes
-Un concept plus récent:
On conduit l’arbre. On le taille mais au minimum. On courbe les branches à l’aide de corde ou poids. Et cela bien sur sans négliger la fructification (car c’est ce qu’on veux!). On pourrait même avoir des fruits plus rapidement. (3 livres sur le sujet en bibliographie)
A suivre de près donc…
LA TERRASSE
Puis un jour, pris d’un coup de folie, nous aménageons une terrasse. Quel plaisir de marcher à plat!
Une technique bien pratique consiste à utiliser les mottes en guise de maintien.
…Et au beau milieu de tout çà viendront un jour se balader des poules se nourrissant gaiement de fruits pourris et graines tombant du ciel. Cà sera bon d’être un poulet!!
Place aux photos:
BUDGET :Petits fruits et fruitiers en complément d’arbre et paysages = 110€ TEMPS PASSE :
3 jours à 2 pour la terrasse, surement autant pour la noue.
Les travaux de la maison sont en pause. En guise de petites occupations hivernales, nous avons plantés!
Le jardinier qui sommeil en vous sait bien que c’est la période idéale pour planter des arbres et arbustes. (entre fin Novembre et début Mars)
La haie existante sur le terrain avait été fourni par une association, Arbres et paysages d’Autan, proposant des variétés locales, des conseils et offrant des tarifs préférentielles (2.5€ par arbustes, sponsorisé par la région).
Seul « hic », il faut commander au minimum 100 arbustes (1 arbre fruitier est équivalent à 5 arbustes).
Nous avons fait appel malgré tout à eux. (avec le recul, ce n’était pas une si bonne idée. Nous nous sommes retrouvés à prendre des arbustes qui ne nous intéressaient par forcement, comme des prunelliers dont nous avons 6000 exemplaires en bas du terrain. Les autres espèces sont aussi présentes, donc nous aurions pu les récupérer dans la nature pour rien)
Le « concept » de haie brise vent.
Notre idée est de créer une zone protégée du vent dominant d’ouest en doublant la haie existante.
La plantation.
Une bonne préparation du sol est la clé de la réussite: travailler sur une bande de 1m de large.
Le mieux serait d’utiliser une sous-soleuse afin de décompacter (mais sans mélanger) le sol en profondeur. Les fissures permettent à l’eau et au gel « d’aérer » le sol et les racines ont ainsi la voie libre.
Chez nous il n’était pas possible de faire venir un tracteur, nous n’avions pas du tout envie d’utiliser un motoculteur, ni de payer une mini pelle.Nous avons donc utilisé la méthode manuelle:
-Épandage de fumier bien décomposé en surface (3 m3 de la ferme voisine :-))
-On enleve à la beche fourche, les 20 premiers cm de terre
-On décompacte , toujours à la beche fourche le fond de tranchée
-On rebouche en retournant la motte.
Nous avons pris çà relax car il faut le dire c’est extrêmement chiant et long. Mais à raison d’une heure par ci par là et ce pendant 2 ou 3 mois., nous y sommes parvenus. A recommander uniquement au courageux et patients…
-Une fois les plants livrés, ils sont restés au moins 3 semaines en jauge, le temps que l’on termine.
-Nous avons préparer un pralin (2 pelles de bouse de vache / 5 pelles de terre argileuse / eau), dans lequel nous avons trempé les racines de chaque plants.
L’entretien.
Pour commencer un bon paillage (ici 5 tonnes de refus de criblage du SIVOM) qui limite l’arrosage et la concurrence de l’herbe.
Puis les tailles:
En plus d’une bande d’essences locales, nous créons une 2eme bande de framboisiers et de cassissiers, puis une 3eme de consoude stérile (afin de décourager les mauvaises herbes de gagner notre potager). La consoude est également une excellente plante pour pailler car très nutritive et qui repousse sans arrêt.
BUDGET : Arbustes + arbres haie + 8 fruitiers pour le verger = 250€ Refus de criblage = 100€ TEMPS PASSE :
Long pour la préparation mais rapide pour la plantation (1jour à 2pers)
Nous avons profité des beaux jours d’octobre pour commencer les terrassements de la maison.
Au total 3 jours de tracto ont été nécessaires.
La couche de terre végétale (apparemment pas terrible pour y établir les fondations) était très épaisse. Nous avons donc « gratté » sur une surface plus importante pour trouver de la terre plus favorable.
Par chance, les 60m3 de terre végétale extraite ont été déplacés dans le voisinage.
L’argile a été mise de coté pour les futurs enduits.
Ce ne fût pas facile, mais nous avons enfin réussi à trouver un terrain qui nous convient. Après avoir tout vu et tout visité dans le coin, souvent trop cher, mal exposé , en bord de route passante (et oui, ne riez pas çà existe!) ou trop petit pour nos projets, il tombe à pic!
Salerm, 15km au nord d’Aurignac, village en impasse de 50 habitants environs, quelques voisins proches tout de même et un clocher qui résonne. 2200 m² constructible, 10 000 m² agricole en piste rouge en bonus. Une exposition Sud-Est, une petite vue sur les Pyrénées au loin, des chevaux au galops et une forêt en face, un filet d’eau tout en bas., une végétation luxuriante et muy piquante.. Prix 31 000€ cash hors frais divers!