Cela fait maintenant presque 3 semaines que nous vivons sur le terrain.
Nous y sommes bien et les choses avancent petit à petit.

Nous avons un peu traîné mais enfin terminé le clouage des dosses sur les 2 faces prévues!
Le plaquage des dosses n’est pas parfait et laisse pas mal de jour entre les planches, inconvénient de cette technique.
Mais le résultat nous plaît!

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Quelques heures suffisent à fixer la gouttière, une formalité.

Nous attaquons ensuite le bardage qui lui sera un peu plus long:
-Nous clouons deux bois (6×8) au pied des poteaux qui supporteront quatre montants (6×8), lesquels servent à tenir nos dosses.
-Nous trions les dosses en fonction de leur largueur afin d’éviter de se retrouver avec des fentes énormes.
-Nous recoupons les dosses selon notre trame (1 dosse de 2.55, 1 dosse de .97m, 1 dosse de 2.25m).
-Nous clouons chaque dosse avec 4 clous de longueur 100.

Rien de bien compliqué mais c’est assez long… et bruyant.

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Et on ne nous arrête plus!
Place au toit. Il est en tôle acier, matériau plutôt économique, assez facile et rapide à mettre en œuvre.

-Nous hissons les 18 tôles une à une avec nos échelles et nos désormais gros bras!
-Nous procédons par ligne de 6 tôles coupées sur mesure.
-Nous les vissons à l’aide de tirefonds auto-perforants prévus à cet effet. Il y en a un peu plus de 100 à mettre en place, comme préconiser dans les DTU. Nous ne savons pas vraiment comment nous y prendre. La solution que nous avons choisi après plusieurs essais et de leur taper sur la tète avec un marteau, et une fois pré-enfoncés dans la tôle, les « finir » à la visseuse et à la clé à cliquet (visseuse un peu faiblarde!).

Une journée de boulot pour un résultat assez satisfaisant!

Remarque: Malgré nos essais pour mettre les premiers rangs d’équerre, nous avons tout le long eu un décalage à gérer pour conserver un semblant d’alignement. Le toit n’est donc  pas poser « comme un Pro », mais je n’en doute pas, sera efficace. (Tout va bien, on reste en cohérence avec le reste! ! )

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Pour ce 3eme jour, il nous faut hisser les deux derniers arbalétriers. Vue la galère de la veille pour les monter, nous sommes obligés de nous servir (enfin) de notre cerveau, et nous plaçons un plancher provisoire entre deux entrait pour nous aménager un palié de repos.
La mise en place se passe beaucoup mieux.

Nous rencontrons toujours le même problème pour la fente préparée initialement sur l’entrait. Rebelote , on re-scie un coup!
Autre problème, l’arbalétrier est vrillé. A l’aide d’une sangle et d’une cale provisoire, nous le redressons facilement et lui donnons meilleur allure.

Une fois les deux arbalétriers en place, nous clouons nos demis pannes, qui ne coïncident toujours pas très bien, mais rien de dramatique.

A la fin du Jour 3, la structure bois est déjà finie! La classe ou pas?!

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Le temps est clément, on remet çà le lendemain…

-Nous érigeons les 3 derniers poteaux, mais cette fois-ci, on ne rigole plus,  il s’agit de gros bébés (5.25m de haut). Ils sont posés sur la dalle béton, scéllés par des goujons d’encrage ( 10×80).

-Nous les contreventons provisoirement avec des bouts de bois au 4 coins.

-Nous assemblons nos 1/2 entraits par système de tenons/mortaises.

-Nous clouons les entraits entre eux au niveau des biseaux.

-Nous clouons nos deux 1/2 pannes au sommet de nos poteaux. c’est haut!!

-Nous contrefichons l’ensemble, pour consolider tout çà!

-Le plus dur pour la fin, nous hissons 1 Arbalétrier, (précédemment équipé de ces échantignoles).

Pour celui là on se fait un peu peur et mal aux muscles car il est très lourd et très haut. De plus un souci technique apparait. La petite encoche que j’avais faite sur l’entrait ne « s’emboite » pas. Nous recoupons donc un peu cette pièce et là tout s’emboite bien.

-Dernière étape du jour, nous perçons et boulonnons l’arbalétrier à l’entrait. (2 boulons de charpentier , 16 x250 et 16×300).

Remarque: Le raccord des biseaux des entraits ne sont pas supers, et c’est assez frustrant. Peut être que mes coupes n’étaient pas  parfaites. C’était toutefois une bonne solution pour « alléger » les pièces de bois qui se manipulent ainsi plus facilement.

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Les choses sérieuses commencent enfin…
Du moins pour la partie visible car après presque un an de conception, il était temps de mettre en oeuvre les plans couchés sur le papier!

Initialement nous devions commencer à monter l’abri dimanche avec 2 amis. La pluie a ruiné ce plan. Nous nous sommes donc lançés dans l’aventure tous les deux dès lundi.
Après un départ un peu laborieux (et un peu stréssé quand même) , nous sommes très contents de nous à la fin de cette 1ere journée.

Place au rapport technique :

– Nous commençons par visser les platines des poteaux réglables sur les fondations pneus, puis nous venons poser les poteaux dessus.

– Nous contreventons très sommairement (pas un brin de vent ) les poteaux en fixant des cordes à la tête de ces derniers dans les 4 directions. (accrochées à des tasseaux plantés dans le sol, ou sur le pied des autres poteaux.)

– Nous réglons leur hauteur en prenant toujours notre niveau à eau « maison ».

– Nous mettons en place nos premiers entraits dans nos mortaises qui rentrent « comme dans du beurre » (bonne ou mauvaise chose?)

– Nous clouons (pointes 6×160 et 5×125) dans l’autre direction , nos pannes « coupées » en biseau.

– Nous vissons (tirefonds 8×120) nos contrefiches dans des trous initialement pré-perçés.

En images (pour les flemmard!):

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Pour les fondations de l’abri, nous voulons tester les pneus! Inégalable du point de vue économique, c’est aussi un bon moyen de les recycler. Nous devons en faire cinq. (4 poteaux sont sur la dalle béton existante, 5 autres sur la terre.)

Le principe est simple:

-Nous positionnons le centre de nos poteaux au cordeau et au niveau à eau « maison » en se basant sur le niveau la dalle béton.

-Nous centrons nos pneus et creusons leur emplacement dans le sol. (2 pneus sont superposés)

-Nous ajustons au niveau à bulle l’horizontalité du pneu et recreusons un peu si nécessaire.

-Nous remplissons avec le terre extraite les renfoncements des pneus que nous tassons « violemment » à coup de massette et masse. Idem pour le milieu.

-Une fois bien plein, nous enfonçons  jusqu’au refus un pieu en robinier (sur 60 cm environ chez nous) que nous recoupons ensuite.

-Une planche en châtaigner est vissée sur le piquet d’acacia et des tiges filetées enfoncés dans le sol.

-Le pied de poteau (réglable en cas de tassement!) est boulonné aux tiges filetés.

Remarque: Je ne suis pas entièrement convaincu par les tiges filetées juste enfonçées dans le sol car elles ne sont pas scéllées et peuvent bouger facilement. Une de mes autres idée était de mettre deux tiges horizontales sous les pneus (avant remplissage) et quatre tiges crochetées dessus, mais dans ce cas le remplissage à la terre du pneu aurait été très compliqué.

Qui vivra, verra!

 

 

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