Dernière épreuve de la toiture: la pose des tuiles faitières.
Nous avons choisi les tuiles de bases de la gamme (autrement dit, les moins chères), car là encore il y avait deux ou trois possibilités.
Avant de procéder à la pose à proprement dit, il convient de réaliser une lisse de rehausse afin que les tuiles puisse reposer dessus.
Pour déterminer la hauteur de celle-ci, il suffit de poser une tuile faitière sur le toit et de mesurer le vide à combler.
Nous avions 2 possibilités pour combler ce vide. Acheter des pattes spéciales ou se servir de liteaux bois. Ils nous rester un peu de bois donc….
Apres avoir tendu un cordeau pour avoir l’alignement idéal, j’ai superposé deux liteaux 25×35 cloués avec des pointes lisses de 70 dans les fermettes. Sur ces liteaux, une planche de 27×100 est vissé en biais et en quinconce avec des vis de 4×60.
C’est sur cette lisse qu’est agrafé le closoir ventilé.
Avant collage de ce dernier, (autocollant inclus) il faut tracer au cordex la position des faitieres afin de ne pas laisser trop dépasser le closoir. (effet laid garanti!)
Le collage n’est pas évident, le « timide » closoir n’épousant pas parfaitement le galbe de la tuile. Que sais-je, soit la tuile n’est pas à son goût, soit son prix était trop modique!
Ensuite j ai fait une petite simulation de pose (en posant les tuiles sans les fixer) , car contrairement aux autres tuiles le fameux jeu de pose est de zéro.
Le manque obtenu était assez petit, un peu moins d’une tuile. Pour ne pas faire trop moche, j’ai préféré rajouté une tuile et compenser le surplus en coupant 1 tuile sur quatre.
Une fois cela fait, les tuiles sont vissées sur la lisse de réhausse par un prétrou prévu à cette effet, et bloquées entre elle avec le « clip faitiere », lui aussi vissé. Cà à l’air de rien, mais çà tient bien.
Encore un accessoire, le fronton. Mais celui-là nous ne l’avons pas acheter, car çà ne valait pas le coup et en plus j’avais un mauvais pré-sentiment sur la chiantise de l’opération pour que çà se cale pile-poil.
Voici donc notre fronton maison. Peut etre sera t’il décorer par un cœur. (blague!)
[Ces travaux ont été réalisé il y a 1 mois environ]
Et un beau jour , nous avons posé les tuiles. Comme quoi tout fini par arriver!
Le monde de la tuile
Bienvenu dans le monde de la tuile ou toutes les formes et couleurs sont permises!
Nous avons choisi la marque Imerys. Pourquoi pas Terréal ou une autre?Et bien a vrai dire, aucune idée, je ne me suis pas attardé sur la question. En tout cas nous avons choisi cette tuile car elle se fabriquait dans notre département.
Il faut savoir que la marque commercialise un maximum de modèles ce qui a de quoi déstabiliser les non initiés qui découvrent le fabuleux monde de la tuile: Fortement galbé, faiblement galbé, plate, à emboitement, canal… Le plus facile est encore de regarder ce qui se pose autours. Dans notre coin , les vielles fermes sont généralement couvertes de tuiles canals à fort galbe. Nous sommes donc resté dans le ton, mais avons opté pour une tuile « moderne » à emboitement, pour sa facilité de pose.
Dans la série des « forts galbes » il faut aussi faire son choix. Notre revendeur de matériaux nous a indiqué le modèle le plus fréquemment vendu, j’ai nommé la Médiane Plus.Par contre je n’ai pas vraiment compris pourquoi. Apparemment son grand jeu de pose en serait la raison , même si d’autre tuiles l’ont aussi.
Un dernier point le coloris. La nuance paysage (à la fois beige, orange, tacheté…) nous a le plus plu.
La pose
Une fois les liteaux bien positionnés, la pose des tuiles est presque une simple formalité.
Quelques côtes utiles sont données par le fabriquant dans sa doc, ainsi que « l’usine à gaz » des accessoires qui font grimper la facture.
Nous agrafons tout d’abord notre « pare-pluie » sur notre bandeau. Les tuiles se posent en « colonne » du bandeau au faitage et de gauche à droite.
Nous commençons par la pose des tuiles de rive rondes par une vis, accessoire décoratif de base.
Les pré-trous ne correspondaient pas aux liteaux , nous avons repercé.
Les rives rondes de côté.
Ici nous voyons le pare pluie tendu et agrafé au bandeau.
Normalement, pour déterminer le nombre de tuiles à poser dans la longueur, il est recommandé de faire une pose d’essai du rang de bandeau et du rang de faitage. Nous l’avons fait au début, mais cela s’est avéré inutile.
La Médiane dispose en fait de 2 type de pose.
Une pose bloquée et donc fixe, pour une pose extra-rapide. Pour que cela « tombe » juste, il faut soit avoir des accessoires, soit avoir un toit dimensionné exprès.
La 2eme pose possède un « jeu » et permet donc une adaptation.Très facile alors et beaucoup plus pratique de déterminer le nombre exacte de tuiles en prenant la côte totale et en divisant par la largeur moyenne utile de la tuile.
La pose inutile des 2 lignes.
Une fois ce pureau connu et mesuré, nous avons tracè un trait de cordex tout les 3 rangs de tuiles, ce qui permet de s’ajuster au fur et à mesure et aussi de placer les paquets de tuiles au bon endroit.
C’est donc parti pour la montée des 1200 tuiles environ, un bon exercice de muscu (pour info une tuile pèse 4 kg environ). Notre échafaudage, 1 brouette, 1 escabot et 1 echelle ont suffi.
Le petit lot nous attend.
Nous avons fait des jolis paquets de 6 tuiles.
On voit ici les traits de cordex bleu et aussi les réparations du pare-pluie.
La 1er ligne de tuiles est fixée à l’aide d’un crochet V2. Le dernier rang (pas de photos) se termine par une double tuile vissée.
Nous avons fait un côté après l’autre.
Ca commence à avoir de la gueule, ca fait plaisir à voir.
BUDGET :
Tuiles (sans le faitage) et tuiles spéciales = 1800 euros
Vis, crochets = 40 euros
TEMPS PASSE :
5 jours à 2 personnes (1 journée de calcul réflexion, 2 jours de montée de tuiles, 2 jours de pose)
Nos commençons par la pose des contre-liteaux nécessaires à l’aménagement de l’indispensable lame d’air en surface du pare-pluie. Nos contre liteaux et nos liteaux sont de section 27×35.
Ils sont cloués par des pointes lisses de 70mm de long sur les fermettes. Comme nous ne les voyons pas (car elles sont sous les voliges et le pare pluie) nous avions pris soin de reporter, à la craie, leur emplacement pendant la pose des voliges et nous avions reporté à nouveau ces repères sur le pare pluie.
En bas, les contre liteaux 27×35 ne vont pas jusqu’au bout. Il y a deux raisons à cela. La 1ere, c’est que nous n’avions pas mis de la volige au dessus du débord de toit. Il nous manquait donc une petite partie et qu’il a fallu compléter par un bout de tasseau plus épais. La 2eme est qu’il fallait interrompre les contre-liteaux pour permettre l’évacuation des eaux de ruissellement du pare pluie à l’égout (en passant pas dessus le bandeau). Le pare pluie sera tendu et agrafé sur le bandeau avant la pose des tuiles.
En haut, nous avons tendu un cordeau représentant le faitage pour aligner nos contre liteaux. Ils sont taillés avec un angle à 18° correspondant à l’angle de la toiture et un autre angle pour la pose de la lisse de ré-hausse.
Pour la pose des liteaux, il faut avant tout connaitre le pureau de ses tuiles qui déterminera l’espacement des liteaux. On trouve très bien comment faire cela sur internet. Nous avons choisi des tuiles à pureau variable ce qui laisse quand même un peu de marge de manœuvre.
Nous avions 2 points durs. Le faitage et le bandeau.
Nous avons fait nos calculs pour laisser dépasser de 5cm les tuiles du bandeau (d’ailleurs c’est un peu juste, on en reparlera plus tard…)
Au faitage nous laissons un espace de 4cm comme préconisé dans les docs techniques de notre tuile.
Il suffit ensuite de mesurer l’écart entre ses 2 points durs et de diviser par le pureau moyen. Cela nous donne un nombre de tuiles à poser sur une colonne.
Nous avions comme d’habitude une difficulté supplémentaire: notre faitage et notre bandeau ne sont pas alignés bordel! Bizarre non?! Pourtant nous avions fait gaffe à aligner les fermettes! Il n’y a pas beaucoup de différence, 1 ou 2cm. Nous avons donc compensé ce défaut en gagnant quelques millimètre à chaque tuiles.
Une petite remarque quand au dimensions des tuiles. Nos tuiles ont un pureau maximum et un pureau minimum. Nous étions à 2mm du pureau maximum dans notre pose ce qu’il laissait finalement une très mince marge. Rajouter une tuile était impossible car dans ce cas nous aurions dépassé le pureau minimum. On a eu pas mal de chance finalement de rentrer dans les clous! Je me suis répété à plusieurs reprise, en plaisantant, lors de la découpe de la charpente que nous n’étions pas au millimètre! Et ben en fait si!!
Youpi, une fois qu’on a le bon espacement de liteaux (pureau) nous traçons des lignes au cordex et nous clouons nos liteaux sur nos contre liteaux!
BUDGET :
bois = 290 euros
clous = xx euros
TEMPS PASSE :
1 journée à 2 pour la coupe et la pose des contre liteaux.
3 journées à 2 pour les contre liteaux (beaucoup de réflexion car nous ne sommes, nous l’oublions des fois, que des amateurs!)
Après mure réflexion, nous avons opté pour la pose de voliges… sans regret.
Ayant été pas mal refroidi par un orage de grêle ayant détruit la plupart des toits du coin, on s’est dit que çà pouvait être pas mal.
Rien d’obligatoire donc… Elles offrent une protection supplémentaire en cas de fuite (on aura aussi un pare pluie) si des tuiles casses, et participent aussi un peu au contreventement de l’ensemble de la toiture.
En plus , sans vraiment en mesurer l’importance avant cela, elles ont magnifiquement aidé pour nos « balades » sur le toit lors de la pose du pare pluie, liteaux, tuiles…
Comme à chaque fois, notre bois n’est pas de prime qualité. Un peu de moisi par-ci par-là, beaucoup de planches « bananées », pas une planche ayant la même largeur. Nous avons fait un peu de tri, et posé aussi des planches un peu pourries, d’où les taches visibles sur les photos. Apparemment çà serait du bleuissement donc c’est juste rebutant d’aspect mais pas un souci au niveau de la résistance.
Nous avons posés les voliges en quinconce. Il y a eu pas mal de coupes afin que le bout des voliges tombe pile poil au dessus des fermettes pour le clouage.
Les bananes et les différences de largeur ont crées des décalages et donc des « aérations ». Il a même fallu raboter quelques planches au ciseau à bois. Cà permettra de ventiler un peu les combles et la sous face du pare-pluie.
On monte les planches petit à petit et on avance rang par rang, chaque ligne étant « sur mesure »! On mets deux clous lisses de 60 de long par fermettes. Ah oui! on voit aussi que par radinerie, on a pas mis des voliges au dessus des débords de toits. Erreur! a refaire on en mettrait car çà aurait faciliter la pose des autres élément (pare-pluie, tuiles…)
Une étape dont on ne vous à pas parler (pas de photos!?, c’est quoi ce bordel!), c’est la pose des entretoises, visibles en façade sur ces deux photos. C’est la petite planche de bois calée entre chaque fermette. Là encore un sacré boulot de grand couturier. Ces planches servent tout bonnement à bloquer l’isolant qui sera dans les combles, pas rien!
Etapes suivantes, les débords de toit des pignons. Le débord sera de 50cm. C’est assez minimaliste en construction paille, mais notre maison ne fait finalement qu’un seul étage et un plus grand débord en pignon n’aurait finalement pas plus protéger le mur que cela. (les pluies dominantes d’ouest tombant très horizontalement).
Pour cela , j’ai confectionné ce qu’on appelle des échelles de pignons à l’aide de pièces de bois de section 10×5 et de longueur 1 mètre.
Cette échelle sera fixé à l’avant dernière fermette par clouage ou vissage et portera sur la fermette de pignons.
J’ai assemblé les « barreaux » 1 à 1 au sol en clouant des équerres qui seront fixés sur la fermette de pignons.
Ce système d’échelle est complété avec des fausses pannes et contrefiches (une centrale et 2 intermédiaires) qui renforcent la portance de l’ouvrage.
On peut voir aussi sur les photos des pièces de bois supplémentaires en bas d’échelle qui contribuent aussi à une meilleure solidité.
Sur les murs de façades, j’ai laissé dépasser d’autres fausses pannes. Celle-ci sont plus longues et passent sous 2 fermettes.
on en voit une a gauche sur cette photo
Et pour finir, un bandeau est cloué.
BUDGET :
Du bois = 130 euros environ
Quelques clous et vis et equerres = .. euros
Que de retard! mais le temps etait très clément et l’envie d’écrire un peu moins présente.
Nous avons donc posé ces fermettes. Nous avons fait preuve de beaucoup d’astuces et de sang froid pour y parvenir. Oubliez les belles vidéos Youtube ou ils portent leurs fermettes avec le petit doigt en montant à une échelle. Les notres, certainement un peu plus costaudes, nous ont donné un peu plus de mal. Elles sont portables à deux , mais pas en montant à une échelle!!
1- FIXER LES PIGNONS.
Nous avons commencé par monter et visser provisoirement nos 2 demis-pignons sur la lisse haute, puis monté notre première fermette (plus légère car plus petite) contre ces derniers. Une fois l’ensemble de niveau et bien calé des clous annelés de longueur 7.5cm assemblent le tout.
Ici le pignon Est.
Ci dessous l’Ouest qui à la particularité d’avoir un prolongement de lisse sur la droite pour pouvoir supporter la fausse panne. (ceci à cause de l’angle cassé du mur).
2- HISSER LES FERMETTES.
Nous avons donc pas mal galéré au début, mais une fois l’astuce trouvée cela est allé assez vite. L’idée est qu’il à fallu stocker toute les fermettes à l’envers sur la lisse haute sans gêner leur redressage.
Petit descro en image.
Comme nous sommes trop faibles, nous avons monté les fermettes en plusieurs étapes. Nous ne sommes pas non plus trés équipé en matos, heureusement qu’une âme charitable nous a prêté sa collection d’échelles! L’idée est de ne jamais porter à un.
Nous avons tout d’abord confectionné un échafaudage de bottes de paille.
La 1ere Etape consiste à monter un côté de fermette à deux (1 en bas à l’épaule et 1 sur échafaudage) sur cette échafaudage en faisant reposer le deuxième côté de la fermette sur un tréteau de maçon.
Il manque des photos, mais dans l’idée, nous avons ensuite fini de monter un côté sur la lisse haute, une cale visser provisoirement empêchant la fermette de glisser.
Pour l’autre côté , nous avons confectionner une rampe en appui sur les barreaux du tréteau permettant de franchir en plusieurs étape la « montée ». (1 sur l’échelle, 1 sur la rampe)
Une fois les 2 côté hissés, il nous reste à faire ripper la fermette par étape successives avec une échelle plaçée sur les façades extérieures. Elles sont ainsi toutes montées et rangées en attendant leur redressage, en essayant de les dispatcher sur la lisse haute pour ne pas avoir à trop les redéplaçer pour la suite.
3- REDRESSER LES FERMETTES.
Avant de redresser la fermette , nous vissons les 2 étresillons, celui de l’entrai et celui du haut du faitage.Cela servira au calage de la fermette suivante. Nous la levons tranquillement à l’aide des bras et d’une corde qui assure.
On vérifie l’alignement de la fermette avec un cordeau. L’écartement au niveau de la lisse haute est obtenu avec une cale provisoire et la fermette est vissée avec un tirefond. Les étresillons sont cloué à la fermette plaçé juste avant.
Et Voili:
REMARQUE
-Nous avions stocker nos fermettes dans la maison un peu sans réfléchir à la suite. Cà a été plus une gêne finalement, mais faute d’endroit plat, pas le choix.
-Comme il faut pas mal de place pour redresser une fermette (2 m), nous avons redresser les 3 dernières fermettes sans les fixer puis les avons fait glisser la tête en haut. (c’est pas très clair désolé)
BUDGET :
Quelques clous et vis = .. euros
TEMPS PASSE :
Reflexion = 1 jour à 2 pers.
Pignons = 2 jours à 3 pers.
Hissage = 3 jours à deux.
Redressage = 3 jours à deux.
Cet article est plutôt consacré aux techniciens chevronnés
La charpente est constituée de fermettes que nous avons pris soin de fabriquer.
Comme simplicité rime souvent avec économie, notre comble sera non habitable et non aménageable, isolé entre solives.
Pourquoi des fermettes et non une charpente de type traditionnelle par exemple?
Déjà , d’un point de vue technique, pour que notre mur en paille et ossature CST puisse la porter, il fallait une charpente qui permette de repartir les charges sur l’ensemble du mur.
Ensuite les fermettes restent des éléments aisément constructibles et manipulables (car leur poids est relativement faible), sans engins particuliers, à la force de nos petits bras (dorénavant très gros!).
1-LA CONCEPTION
Les fermettes.
La conception est plus compliquée qu’une charpente traditionnelle car finalement moins courante que la bonne vieille charpente. Dimensionnement des bois, contreventements en tout genre, il ne faut pas lésiner…
La forme de la fermette est choisie en fonction de la portée entre les 2 murs porteurs. (ici, un peu plus de 6m)
J’ai donc selectionné une forme « Queen Post ». Les écartements entre fermettes étant généralement compris entre 50 et 70 cm et les section de bois utilisées étant de 2,7cm ou plus.
Le calcul.
J’ai ensuite modélisé la fermette sur le logiciel gratuit FREELEM. Il n’est pas facile d’utilisation, mais plusieurs tutos sont présents sur leur site et permettent de s’en sortir au bout d’un moment. Avant de démarrer, il faut déterminer ses charges d’exploitations, permanentes et climatiques et connaitre les contraintes admissibles (flèches maxi…) du bois. Toutes ces informations sont trouvables sur internet.
Finalement, ce logiciel a permis de déterminer l’écartement des fermettes (50cm) en fonction des sections de bois (12cmx4cm) et de la forme choisie. Pour que le débord de toit de 50cm « passe » , j’ai ajouté des renforts en bout de fermette inspirée de cette photo et de ce document.
Remarque: Il y a beaucoup plus de documents trouvables en anglais (Etat-unis = pays de la fermette) qu’en français. Fermettes=Trusses ; Débords=cantilever ; pignons=gabble…
Les Pignons.
Un autre casse tête a gérer, les pignons et leurs débords. J’ai ici mixé plusieurs techniques. Ils sont constitués d’échelles de pignons et de fausses pannes. Il a fallu aussi créer quelques fermettes spéciales et un « mur » pignon type ossature bois.
On voit dans ce document divers pignons possibles:
Les contreventements.
Ensuite , toujours en creusant les entrailles web, j’ai déterminé tout les contreventements nécessaires.
Le dessin
Tout ce beau monde est modélisé sur sketchup avec le reste de la maison. Comme d’habitude cela est d’une grande aide pour les détails d’assemblage et de montage. Ca permet aussi d’un simple clic ou presque, de comptabiliser ces débits de bois…
2-LA FABRICATION
-Nous avons fabriqué 23 fermettes de longueur 7.30m:
2 fermettes de pignons
2 fermettes « tronquées » (à cause des fausses pannes)
2 fermettes « semi-tronquées » (à cause de la fausse panne de l’angle coupé de la maison)
17 fermettes normales.
Pour commencer , nous avons assemblé une plateforme en palettes et planches afin de travailler à plat. Des vis permettent d’aligner et de bloquer les différentes pièces de bois.
ici une fermette « semi-tronquée »
assemblage poinçon/entrait avec des vis en biais (6×120)
Nous avons tout cloué au clou annelé 4×75 mm. Quelques vis sont également utilisées car taper au marteau faisait tout bouger.
le clouage
des vis 4×70 en haut de fermette
Le sciage est fait à la scie radiale et aussi à la main pour certaines coupes.
Quelques Astuces utiles:
-Pour l’emplacement des clous nous avons confectionné des pochoirs en cartons.
-Pour éviter le fendage du bois il faut mettre un coup de marteau auparavant sur la pointe du clou.
-Il faut aussi respecter une distance minimale de 2cm entre le bord du bois et le clou. Ces derniers sont espacés de 5 à 7cm.
-Pour les clous les plus au bords des planches, nous avons fait en plus des prétrous de 3mm.
Les pignons sont assemblés sur la dernière fermettes spéciales pour qu’une fois en place cela corresponde parfaitement.
Une fois cloué chaque fermette est déplacé au centre de la maison , à plat sur des cales (en 2 tas). Nous y clouons des équerres qui serviront à la boulonner sur la lisse haute.
BUDGET :
3.3 M3 de bois = 1200 euros
Clous, vis et équerres = 75 euros
TEMPS PASSE :
conception = plusieurs semaines
plateforme = 1 jour à 1
assemblage + sciage = environ 10 jours à 2