L’Habitat Provisoire en Auto-Construction.

mardi, 16 janvier, 2018 0

Pour rappel, nous avions choisi de vivre en Yourte, non pas par choix « hippisque », mais par opportunisme. En effet on nous a proposé une Yourte à la location pour notre chantier.
L’occasion était trop belle et nous avons donc pas eu à réfléchir à d’autre modes de logement provisoire.
Il est intéressant de faire le point sur notre habitat pendant le chantier car je trouves que nous avions sous-estimé son confort et que çà a pesé sur notre moral et notre énergie. Si c’était à refaire, nous ferions cela différemment.

 

LE POINT SUR LA YOURTE, BILAN.

On entend souvent dire qu’une Yourte c’est génial!
Pour cela il faut bien la monter et cela demande des investissements en temps et en argent.

Nous pensions vivre finalement une seule année dans la Yourte. (Miroitant l’espoir d’un chantier vite torché!)
Nous avions choisi de la poser directement sur la terre. Cela nous a valu des courants d’air glacial, une yourte inchauffable en hiver, beaucoup d’humidité et des souris en pagaille.
Pour un habitat sain et confortable , il aurait fallu faire un plancher isolé.Cela aurait bien sur eu un cout en temps et en argent pour un ouvrage pas forcément réutilisé.
Ensuite la Yourte était quand même minuscule (un peu moins de 18m²). Cela est parfait à la belle saison quand nous passons le plus clair de notre temps dehors, mais en hiver on se sent sérieusement à l’étroit.
Recevoir des invités n’était vraiment pas agréable dans ces conditions.
ET aussi,nos toilettes étaient dehors, notre douche aussi, cela crée pas mal d’inconfort.

 

CE QUE JE FERAIS POUR UNE PROCHAINE MAISON.

Le top aurait été d’avoir une location à  deux pas du chantier. Mais faute d’argent et de possibilité de logement cela n’était pas possible.
La 2eme idée aurait été de faire un petit habitat « tout confort » qui aurait servi de logement d’amis plus tard.
Le hangar aurait pu être plus grand et abriter ce logement, mais bien entendu cela aurait eu un cout non négligeable et demandé pas mal d’énergie.
Il est très difficile de s’engager sur cette voie sachant que la construction de la maison nous attendait.
Mais après¨s coup, la vie en Yourte à tellement était stressante (souris, bruit, vent, froid, humidité…) et longue qu’il est certain que cela
aurait été un investissement rentable.
Nous avons aussi fait une course contre la montre (stress supplémentaire) pour rentrer dans la maison au plus vite et avons mis pas mal de choses et loisirs entre parenthèses pour y parvenir après tout de même 34 mois…C’est long…
Et en plus nous allons devoir maintenant travailler dans notre lieu de vie ce qui risque d’être un peu plus galère.

 

CONCLUSION.

J’encourage donc tout les auto constructeurs comme nous à penser leur habitat provisoire comme une partie intégrante du chantier avec un budget et du temps à y consacrer. Le planning a tendance à s’allonger et tout prend plus de temps que prévu.
L’important et de s’y sentir en sécurité et de pouvoir s’y relaxer après une bonne journée de boulot. De la chaleur,Une douche chaude, un bon canapé, du calme et de la musique douce…

 

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L’Arrivée Dans la Maison.

mardi, 16 janvier, 2018 0

Nos petites affaires ont transité avec nous dans la maison dans le Tiers « Habitable ».
Finalement nous n’avons rien terminé dans cette zone 1, et nous vivons donc dans du « Brut de décoffrage ».
C’est quand même la révolution par rapport à la Yourte et nous jouissons d’un certain luxe! Pas de courant d’air, pas de bruit de pluie, de gratte-gratte de hérissons, chiens hurlants et vaches beuglantes à peine audible… Et surtout plus de souris!
Nous perdons certes ce contact privilégié avec la nature et avons l’impression de vivre coupé de l’exterieur, mais finalement c’est assez relaxant comme sensation.
C’est un peu encore le bordel, mais le résultat positif: nous sommes moins stressés!

 

Coin cuisine.
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La chambre.
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Le Démontage de la Yourte.

mardi, 16 janvier, 2018 0

Ça y est, après 34 mois passés dans cette brave Yourte; c’est finalement sans trop d’émotion que nous la démontons et la rendons à sa propriétaire. (en location pour rappel.)
L’idée de passer un nouvel hiver à l’intérieur ne nous réjouissez pas et il faut dire que la promiscuité du lieu commençait à nous peser.

Nous avons déménagé toutes nos affaires dans la maison.Elles étaient recouvertes d’une épaisse couche de poussière et\ou de toiles d’araignée.
Notre buffet était trempé, et moisi en parti, preuve que nous vivions dans une certaine humidité.
Nos vêtements étaient à moitié bouffé par les souris, couvert de crotte et sentait la « grand-mère ».
Tout est passé en laverie après un tri sélectif!
L’occasion pour moi de faire suivre cet article par un bilan sur l’habitat provisoire.

 

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Les Menuiseries enfin!

jeudi, 14 décembre, 2017 3

Je ne vais pas essayer de montrer comment nous avons posé nos menuiseries, je ne pense pas être de bon conseil et malheureusement peu de photos ont été prise.

Voici 2 liens qui permettront à l’auto-constructeur d’y voir plus clair.
http://lesbarboteurs.blogspot.fr/2015/03/presque-hors-dair.html
https://unemaisonenpaille.wordpress.com/2010/05/23/pose-de-menuiserie/

Voici toutefois mon ressenti.

 

C’est vrai que chaque étape de notre chantier « change la vie en mieux », mais je comprends enfin pourquoi la plupart des auto-constructeurs jubilent après la pose de leurs menuiseries.
Dèjà il faut dire que les menuiseries sont une bonne source de stress (parmi tant d’autres), car elles représentent un très gros budget sur notre petite maison et nous avons géré la prise de côtes et la pose.
(Pourquoi une menuiserie coute t’elle aussi chère? Je ne sais pas, certainement la valeur du travail made in France en bois issu des foret française.)

 

Choix des menuiseries

En fait trouver un menuisier n’a pas été si facile. Déjà exit le PVC pourri et moche, le bois exotique souvent d’origine douteuse, reste donc 2 essences « locales » qui dominent : Pin du nord ou Chêne.
Nous avons fait les pages-jaunes et essayé de trouver des menuisiers dans le coin, fait établir des devis… Cela varie du simple au double!
Car voilà il y a le menuisier local qui a ses propres machines, le menuisier ou revendeur (menuisier-poseur ou magasin de matériau) qui commande des menuiseries de marques style bieber, millet… et qui les vends avec sa marge, et il y a Lapeyre qui a ses propres usines et a des bons prix vu le volume qu’ils brassent.
Sur internet il n’y a pas grand chose de concurrentiel niveau tarif en chêne.
Nous avons franchement hésité à passer par Lapeyre et leur gamme sur mesure. Nous avions un a priori mais leur menuiseries semblent de bonne qualité après tout… Par contre je ne sais pas ce qu’ils mettent en lasure, qui ferait passer pour du vrai bois leur gamme PVC imitation bois!
Et puis nous avons eu un devis vraiment pas mal d’une menuiserie familiale à Tournefeuille. Disons que puisque c’était le seul artisan de notre chantier nous nous sommes lâchés à moitié.

 

Pour les dimensions, muni d’un catalogue Lapeyre , j’avais essayer de faire sur plan un « tableau » aux cotes du standard pour éviter le surcout du sur-mesure.
Cela permettait aussi de trouver plus facilement des menuiseries d’occas’ éventuellement.

Cependant lors de la phase « travaux » nous avons négligé les dimensions car nous pensions avoir trouver un menuisier local travaillant de toute façon sur mesure.
Finalement ca ne l’a pas fait (il ne fait des menuiseries qu’en hiver!) et nous avons recommencé nos recherches après coup avec des dimensions hors standard obligatoire.

Sans çà nous serions passés en standard de chez Lapeyre pour économiser de l’argent.

 

La lasure
A ce prix là, le coup de lasure n’était pas compris. Nous sommes partis sur notre lasure maison à base de térébenthine + huile de lin, du plus bel effet.

 

La pose
Nous avons choisi une pose en tunnel, car c’est ce qui nous paraissait le mieux (ratio lumière, esthétisme). Mais je trouve maintenant que c’est la pose qui accorde le moins de souplesse. Pour les dimensions il faut vraiment être au millimètre. Je ne vous cache pas non plus que les tableaux avaient travaillés gravement et sont tout tordus.

La prochaine fois, j’envisagerais donc une pose en applique qui offre plus de souplesse sur les côtes, ou alors il faudrait que j’étudie sérieusement la technique du pré-cadre.

Nous avons pris des mesures en plusieurs points et pris la côte la plus défavorable. A cela nous avons retiré un centimètre. Cela s’est avéré trop juste (à cause du tableau pas d’équerre) et il a fallu raboter toute les menuiseries pour « gratter » encore 1 centimètre. Cà fait quand même mal au cœur d’aller entailler de si belles menuiseries.. et çà double le temps de pose.
En plus je n’avais pas réalisé que les compriband pouvait « absorber » jusqu’à 3cm de vide sans probleme, raison de plus pour prendre de la marge.

Pour la hauteur , j’avais partout vu qu’il fallait faire un rejingot liege sous les fenêtres d’environ 2.5cm. Nous n’aurions pas du avec notre système de pose sur appui bois en pente. Cela s’avère inutile et inesthétique.

Nous avons aussi choisi une bavette de 7 cm sur nos fenêtres. Un plus petit voire aucun aurait été plus joli.

Le compriband de la largeur de la menuiserie (60mm) est vraiment très cher , mais je l’ai trouvé d’occas’ sur leboncoin. Sinon j’aurais envisagé une pose classique avec mastic, fond de joint.

Concernant la visserie, j’avais acheté des vis recommandées par beaucoup : des vis « Toproc ». Là encore très cheres mais trouvées d’occas’. Je ne sais pas si j’ai eu de la sous marque ou si je n’ai rien compris à leur utilisation, car dès la première j’ai foiré le pas de vis car la vis forçait « un truc de malade ». Gros coup de stress et de meuleuse! Je crois que c’est un gadget inutile. Finalement je suis passé par des vis bois « normales » et çà à très bien fonctionné pour moi.

 

Conclusion

Voilà ça à pris du temps à poser , et les vitrages et surtout la porte furent lourds. Nous partirons surement sur du Pin la prochaine fois rien que pour cette raison.

Nous avons encore beaucoup appris et à apprendre mais les menuiseries sont bien là et la maison s’est métamorphosée en lieu accueillant et protecteur.

PS : Il reste encore 4 chassis fixes « maison » à poser. Présentation dans un autre article à venir.

 

Première porte fenêtre.
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Vue intérieure.
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Coup de lasure par miss Gégé.
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La porte d’entrée
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Vue du Nord
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BUDGET
Menuiseries = 7539 euros
Compriband d’occasion « neuf » = 95 euros.
Vis top roc non utilisées d’occas’ = 26 euros
Vis finalement utilisées étant des restes de mon stock = 0 euro
Lasure maison = je sais plus le prix mais on n’en a pas passé beaucoup (1 litre peut être)

 

TEMPS PASSE : (petite journée car hivernale)
1 jour à 3 pour le transport des menuiseries.
5 jours pour le rabotage et la pose (à 2 la moitié du temps).
2.5 jours à 2 personnes pour le lasurage.

 

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Le Bardage des Pignons.

dimanche, 12 novembre, 2017 1

Au départ, nous avions prévus de réaliser un enduit sur nos pignons (du genre un enduit sur un lattis de bois).
Finalement, un peu lassés par tout ces enduits surtout à cette hauteur, nous nous sommes dit qu’un bardage bois serait plus simple.

Comme toujours nous avons jonglé entre notre budget et le « style », les solutions en termes de bardage ne manquant pas.

 

Pour le bois nous sommes partis sur des planches de douglas rabotées moins chères que les planches de bardage. Nous aurions aussi pu partir sur du bois brut , mais nous préférions la version lasurée pour rester dans l’allure générale de la maison.
Le bardage est vertical à couvre joint dit suédois ou scandinave, histoire de goût et de couleur!

 

Je vous laisse un lien vers un site assez détaillé sur le sujet dont on s’est inspiré : http://tiantrifemochbihan.over-blog.com/article-ar-groc-henn-goat-le-bardage-bois-46052826.html

 

DETAILS CONSTRUCTIFS.

Nous avons commandé des planches de section 2x20cm dans lesquels nous avons délignés à la circulaire les couvres-joints. En gros les couvres-joints font 4cm ou 5cm de large, les planches ce qui reste.
Le clouage des liteaux est fait avec des pointes acier, pour le bardage des clous inox annelés. Quelques vis inox pour les accès aux combles.

 

Pour le reste , c’est JC, ouvrier spécialisé en bois qui s’y colle! Un grand Merci!!

 

Tout d’abord nous avons agrafés un reste de pare-pluie, sur nos montants de fermette de pignons.
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On est au millimetre!
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La planche horizontale n’est pas recouverte car elle servira pour une future pergola.
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Plusieurs réseaux de liteaux sont cloués pour rattraper le niveau du mur.
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Un « trou » est laissé à droite de la panne centrale pour un futur accès.
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CONCLUSION

Ce fut tout de même assez long à réaliser : Pas mal de détails techniques à peaufiner pour arriver au niveau du mur ( d’où le litelage spécial), beaucoup de mesures et de coupes de précisions, et bien sûr 3 ou 4 couches de lasures à passer, mais le rendu est sympa est devrait être encore mieux une fois les pergolas et le vestibule installé.

 

BUDGET :
Douglas raboté à 12 euros / m² ( planches en rab + joint de recouvrement à compter d’ou le prix) = 200 euros.
Douglas brut pour littelage = 35 euros.
Clous + Vis = 40 euros
Lasure maison = je sais plus le prix au m²
TOTAL = 280 euros pour 10 M2 de Bardage à réaliser.

 

TEMPS PASSE :

12 jours à 1 personne.

 

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Les Enduits de finition extérieurs : La pose.

dimanche, 29 octobre, 2017 0

Nous avions élaboré notre recette il y a déjà pas mal de temps.
Pour rappel c’est ici que çà se passe : http://sauvequipaille.toile-libre.org/les-enduits-de-finition-la-recette/

Nous sommes passé à l’acte au début du printemps et avons terminé début octobre.
Nous avons en effet remarqué que des températures chaudes n’étaient vraiment pas favorables avec un risque accru de fissuration et un mur difficile à « dresser ».
Le temps idéal étant un temps couvert sans pluie.

 

LA PREPARATION:
Nous nous sommes installés dans la maison et avons acheté des poubelles de 70 litres pour y préparer le mélange.

-La veille nous mettons à tremper dans 1 poubelle, 32 litres de terre tamisée pour 12 litres d’eau. Cette quantité est assez précise car c’est elle qui nous donne notre « teneur » en argile finale. Si nous diluons trop alors le pourcentage d’argile ne sera pas respecté et l’enduit sera peut être trop sableux (farinage) ou trop argileux (fissuration)

-Le lendemain nous malaxons cette barbotine et tamisons la quantité désirée dans un tamis de 5mm. Cela permet de n’avoir vraiment aucun grattons.

-Les 2 sables et le blanc de Meudon sont mélangés préalablement dans une brouette.

-Une partie de la barbotine tamisée est mise dans 1 autre poubelle contenant un fond de sable pour éviter que çà colle trop au fond. On y verse le fromage blanc et c’est parti, on malaxe!

-On ajoute le sable au fur et a mesure par pelleté puis on complète avec le restant de barbotine.Dès que le mélange est trop sec nous y versons de l’eau… PAS TROP D’UN COUP! Il ne faut pas que le mélange devienne trop liquide. Nous rajoutons pour notre poubelle a peu près 2 litres au total voir un peu plus.Cela ce fait au juger avec l’expérience qui s’acquière tant bien que mal.

-Nous finissons en ajoutant le mélange d’huile de lin jaune d’œuf, puis les blancs d’œufs. Éventuellement une lichette d’eau au besoin.

-L’aspect final colle sur une truelle retournée avec pas de grains de sable visible.

-Nous préparons 2 poubelles à la fois.

 

LA POSE.
Puis vient la pose… Vous aurez beau lire des livres ou regarder des videos, je pense que seule l’expérience (mauvaise) peut être vraiment formatrice. (à défaut d’un stage, j’imagine).
Nous avons donc réellement galéré au début et il faut faire preuve de patience dans ce grand moment de solitude.
Déjà la consistance de l’enduit est très difficile à appréhender. Trop sec c’est très douloureux pour le corps, l’enduit ne colle pas au mur… Trop mouillé, moins de douleurs mais impossible à faire tenir sur la truelle… Masos, rassurez vous dans les deux cas la douleur est là!

La conséquence: nos enduits EST-SUD EST sont fissurés ; laids et on ne s’est pas fait plaisir… mais à vrai dire on ne les regarde pas.
Les autres sont lisses comme une peau de bébé et on en tire un certain plaisir.

 

L’OUTILLAGE
-1 plateau en bois « maison ».
-1 platoir si possible à bords ronds (rare)
-1 « mini » platoir (pratique pour les bords de fenetres par exemple.)
-1 truelle.

 

LA RECETTE MODIFIEE.
Nous avons aussi du modifier notre recette initiale à cause des fissures, en diminuant la dose d’argile et donc de la barbotine tamisée. Également, par soucis d’économie, le blanc de Meudon et l’huile de lin. voici le nouveau dosage:

-8l d’argile (barbotine tamisée)
-30l de sable (15l de grenade + 15l de calcaire) tamisé.
-2.5l de Blanc de Meudon
-250g de fromage blanc 0%
-5 blancs d’œufs
-La Mayonnaise (5 jaunes d’œufs, compléter le récipient d’huile de lin jusqu’à avoir 25cl de mayo)
-2l d’eau en plus environ.

 

ENFIN LES PHOTOS.

La pose en étape et l’histoire du boudin.

 

Raccord sur enduit sec à la langue de chat.
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On présente le boudin.
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Le boudin rejoint l’enduit du haut.
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On prépare un boudin à poser.
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On étale le boudin.
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La gueule des enduits:

 

Un raccord.
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Les raccords sont très difficiles à masquer.
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Nous tendons un filet pour atténuer le soleil et protéger de la pluie.
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Un enduit au fini un peu « rugueux » + grêlé.
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Premiers enduits = grosses fissures.
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Dé-zoomons, c’est plus jolie!
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CONCLUSION.

J’ai l’air de brosser un tableau assez sombre de cette phase des travaux, mais nous sommes très satisfait de nos enduits. La couleur « ocre clair » est comme nous la voulions. Une fois la technique maitrisés, ils sont beaux et transpire le naturel. Pour ce qui est de leur étanchéité à l’eau elle reste encore à démontrer en cette période de sécheresse. Pour une petite pluie aucun problème, l’enduit n’a pas fondu!
Nous avons toujours sous le coude, l’option de passer un badigeon de chaux au cas où.
Et à l’ouest (grêle, orage…) nous avons prévu de mettre une petite pergola couverte pour protéger le mur et il faudra y réfléchir, pourquoi pas une vigne vierge.
Nous aurions pu gérer les raccords en ajoutant des carreaux colorés ou en terre cuite sur la façades. Cà aurait un peu égayé l’ensemble et masqué les défauts. Ca reste encore envisageable à ce stade.
Nous sommes dorénavant de « vrais » pros car finalement le coup de patte et l’expérience vienne vite. Rien n’est insurmontable.

 

QUANTITE :
-24 poubelles de 30 litres préparées = 720 litres d’enduit.
-192l de barbotine tamisée.
-360 l de sable calcaire tamisé.
-360 l de sable de grenade tamisé.
-60 l de blanc de meudon.
-120 œufs.
-6 l d’huile de lin.
-6 kg de fromage blanc.

 

BUDGET :
1 M3 de Sable calcaire (beaucoup de perte au tamisage) = 48 euros.
520 l de grenade = 30 euros
2 sacs de 25 kg de Blanc de meudon = 80 euros.
œufs (pas des bio quand même!) = 20 euros.
huile de lin (bio elle!) = 15 euros
TOTAL = 193 euros pour 70 m² de murs

 

TEMPS PASSE :

Tres variable en fonction de l’expérience. Au départ, je dirais 5 m² à deux personnes pour un gros premier jour (8h), y compris préparation.
A la fin , nous avons fini avec 10 m² en 6h à deux personnes y compris préparation.
La préparation prend 30 minutes par poubelles.
Pour 70 m² nous avons mis 11 jours à 2 personnes.

RATIO :
Avec 1 poubelle (30l environ) on enduit environ 3m² sur 5mm d’épaisseur.
Un poubelle = 30 minutes de préparation + 1 à 1.5h de pose à 2 personnes.

 

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Le sol en terre – 2eme partie.

lundi, 11 septembre, 2017 0

Plus d’un an après la première couche de Terre-Paille, voici la suite de la réalisation du sol en terre.

[Pour rappel suivre ce lien.]

On peut dire que notre Couche de Terre-Paille à bien vieillie. Nous avions réussi à bien la protéger de la pluie avant la pose du toit.

Comme à chaque nouveauté, nous redoutions un peu la pose de ce sol. Il y a vrai dire très peu de ressources disponibles sur le web et beaucoup de type de sol Terre possible.
Nous avons décidé de faire confiance au livre « construire en Terre facilement » puisque nous l’avions sous la main et que c’est lui qui nous a donné envi d’essayer ce type de sol.
Le probleme c’est qu’il n’y a pas vraiment de dosage de donné. Nous avons donc fait de notre mieux avec notre expérience passée sur les murs.

 

C’est parti:
Le sol n’est ni plus ou moins une couche de corps dans laquelle des graviers sont incorporés. En fait c’est une recette type de béton ou le ciment est remplacé par l’argile avec ajout de paille en guise de ferrailles.

Fini la baignoire! Pour plus de praticité nous avons fait directement tremper de la barbotine dans des poubelles de 80l. Puis nous y avons malaxer le sable et les graviers.
La paille est incorporée après en piétinant avec la méthode de la bâche. Il faut piétiner délicatement à cause de la présence des cailloux mais cela se fait bien.
Gros bonus, vue l’épaisseur de la couche , la terre n’est pas tamisée!!

 

NOTRE RECETTE:
Pour 30 l de terre sèche. (donc 1 poubelle)
-La vielle faire tremper en recouvrant d’eau.
-Le lendemain ajuster l’eau éventuellement selon consistance. (yaourte très épais)
-Malaxer 5 litres de sable (dépend de la teneur en sable de votre argile la notre étant assez sableuse).
-Malaxer 6.5 litres de graviers 4-16 rond (type à béton).
-Incorporer au pied 4 seaux de paille haché (5cm) environ.

–> La consistance doit être assez fluide pour être étalée mais la plus sèche possible. C’est un compromis à trouver. Trop dure elle sera très physique à tirer et à malaxer.

 

La terre non tamisée.
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Avant la pose, des « rails », espacés de 80cm, sont mis au niveau fini.
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piétinée…
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Et remassée…
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Résultat après quelques heures de travail.
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Les réseaux sont « noyés » dans la terre. Ici, vu le nombre, j’ai quand même fait un peu de mortier chaux pour pas qu’il m’embête de trop.
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Des fissures vont apparaitre mais sont facilement bouchable avec un mélange argile/sable.
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Zoom sur la consistance très pailleuse.
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La matière est projetée à la main…
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Même massée…
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et enfin tirée (!) à la règle biseau.
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Les rails sont ôtés au plus vite, dès que plus utiles et rebouchés.
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L’épaisseur varie entre 5 et 20cm selon le niveau fini et la couche de dessous.
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Les différents niveaux correspondent à des finitions futures différentes.
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PS: Il faut penser à damer le sol en cours de séchage (4 ou 5 jours après la pose).

 

Conclusions:
Notre appréhension n’en valait pas la peine. Ca se fait bien!
Le tirage et la pose tire quand même un peu le dos.
Le sol une fois sec est très dur (comme du béton).
Aucun regret, mais c’est un sol qui se mérite (temps passé).
L’étanchéité à l’eau devraient être assurée par la finition.

 

QUANTITES :
-54 poubelles de 30 litres préparées = 1620 litres de matière.
-1620 l de terre.
-270 l de sable 0/4.
-350 l de gravier 4/16.
-7 bottes de paille.
= 25 m² de sol mais à épaisseur très variable (de 5 à 20cm). Moyenne environ 7cm.

 

BUDGET :
Sable 0/4 = 13 euros.
Graviers 4/16 = 8 euros.
Pailles = 14 euros.
TOTAL = 35 euros pour 25 m² de sol. (qui dit mieux?)

 

TEMPS PASSE :
14 demi journées à 2 environs. (Malaxage = 2h à 1 personne, pose = 4h à 1 personne) = 6h à une personne.
= 84 heures de travail soit 3.4 heures par m² sur 7cm d’épaisseur (le revers de la médaille).

 

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La Pose de la couche de Corps intérieure.

vendredi, 8 septembre, 2017 0

Un petit article qui raconte la pose de la couche de Corps à l’intérieur de la maison début Juin.

 
Je vous avais laissé sur votre faim il y a quelques mois avec la préparation de la bouillasse magique, et tout plein de questionnement du genre: Mais qu’est ce qu’ils fabriquent encore à jouer avec leur pâté, c’est pas encore fini cette maison? Et bien non!

Après quelques semaines de repos (de notre couche de corps, pas nous bien entendu!) nous avons donc récupéré la fameuse préparation et l’avons étalé sur une partie de nos murs intérieurs. Avant étalage, la paille a été « égalisé » à la meuleuse et les trous entre les bottes rebouchés. Rien de nouveau donc par rapport à l’extérieur, si ce n’est la confection d’arrondis au niveau des ouvertures et le passage des réseaux.

 

Les gaines elec seront noyées dans l’enduit. Les boites sont scellées au Terre-Plâtre.
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Au début je les avais vissé sur un pieu bois enfoncé dans la paille. Finalement ça tient très bien sans.
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Deux ex-apprentis sont même revenus tellement ils avaient adorés la première fois!.
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Pour le haut des fenêtres, une trame est agrafée sur la lisse haute. Nous isolons les linteaux en bourrant un Terre-paille derrière.
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Attention photo enfin intéressante! : Pour les meubles ou étagères suspendus de la cuisine, un tasseau est vissé dans 2 pieux en bois enfoncé dans la paille. Le tout noyé dans la couche de corps. Bien entendu nous n’entreposerons pas l’argenterie de Mamie et les cocottes en fonte dans ces meubles!
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La patronne fignole les arrondis!.
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Trame également pour les côtés, piquetée provisoirement en attendant la couche de corps.
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On vous avait promis un miracle… Et non les fissures sont de retour.
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Le patron feint l’amusement pour attirer des futurs stagiaires.
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PS: Je n’ai pas parlé des appuis de fenêtres intérieurs qui sont réalisés en liège de 6cm. Cela permet de bien isoler l’appui extérieur en bois et çà reste enduisible. De plus amples détails lors d’un prochain article.

 

BUDGET :
Cf préparation

 

TEMPS PASSE :
Plus long qu’a l’extérieur au niveau de la préparation et de l’enduisage des bord de fenêtres. De 1 m² à 2 m² de surface enduite par jour par personne.

 

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La pose des gouttières.

mardi, 8 août, 2017 0

Une fois le réseau d’eaux pluviales en place, nous pouvons procéder à la pose des gouttières.
Je pense que cette étape est à la portée de n’importe bricoleur: Pas besoin de zingueur car la pose peut se faire sans soudure grâce à du mastic.
J’avoue ne pas être fan de ce genre de produit, surtout lorsqu’il s’agit de le poser au contact de l’eau qui ira arroser le jardin. J’ai au moins essayé de trouver un mastic le plus « sain » possible.
(une soudure aurait été préférable mais trop technique et cher.)

 

C’est parti!

 

Tout d’abord la mise en place d’un cordeau. La pente minimale est de 2mm/m. J’ai pris un peu plus de marge avec une pente de 5 à 7 mm/m. Le point de départ, le plus haut, est positionné à 3 cm au-dessous des tuiles.
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Les crochets suivent le cordeau qui sert de guide.
 
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Avant la pose, une des gouttières est percée en fonction de l’emplacement de la descente, pour mettre en place la nourrice. Une scie cloche fait l’affaire.
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La descente de diamètre 80, trouve sa place dans son attente dans le regard. La fixation des colliers directement dans l’enduit de couche de corps se fait avec des chevilles plastiques. Ce n’est pas parfait mais çà tient suffisamment.
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Chaque crochet est vissé avec 2 vis inox 4×30 et espacé d’environ 50cm.
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Les éléments de gouttières font 4 ml de long. Le développé, ici de 25cm, est choisi en fonction de la surface de toit à recueillir. (infos facilement trouvable en ligne). Je les positionne un à un, chevauche de 5cm, et les « encolle » au fur et à mesure avec le mastic spécial zinguerie. Je serre le raccord avec un serre-joint le temps du séchage.
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La nourrice est elle aussi collée au mastic.
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La descente est coupée à la bonne longueur. Un manchon coupé après mesure et 2 coudes servent à faire la liaison. Le tout étanché au mastic.
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Un point de détail non prévu au départ.
Comme je l’avais déjà évoqué, nos tuiles ne dépassaient pas assez du bandeau.
Après mis en place de la gouttière, il se trouve que des gouttes d’eau ne parvenaient pas à couler dans celle-ci mais passaient entre elle et le bandeau. Nous avons donc du ajouter des bande à ourlet sous le rang de tuile. Les bandes sont simplement coincées sous les tuiles et au dessus du pare-pluie. Les règles de l’art ne sont pas respectées car il aurait fallu les mettre sous le pare-pluie aussi, mais c’était impossible dans notre configuration et à ce stade ( le pare-pluie est agrafé au bandeau).
Mais on s’en fou, çà marche quand même!!

 

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BUDGET :
Zinguerie (descente, gouttiere, boude à ourlet…) = 510 euros
Visserie inox = 5 euros

 

TEMPS PASSE :
3 jours à 1 personne.

 

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Réseau Pluvial – Partie 1

vendredi, 21 juillet, 2017 2

Petit retour en arrière pour vous transporter sur un chantier ayant eu lieu dés le mois de février..

Rien de tel, pour démarrer la nouvelle année, qu’une session de terrassement à la fraiche certes mais sous les parasols en plein cagnard!

 

Le réseau d’eaux pluviales: 13 metres linéaires de tranchées entre 40cm et 60cm de profondeur, pose de 2 regards.

La terre était à cet endroit ultra sableuse, ce qui à grandement facilité le travail et le réglage de niveau du fond de fouille . J’en ai également profiter pour aplanir les abords de la yourte pour y planter de la pelouse.
Rien de bien sorcier en soit, il ne faut en aucun cas penser au mot « mini-pelle ». ;-)

 

Les tuyaux sont posés avec une pente de 1% environ du regard à l’exutoire.
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Le travail de terrassement avant plantation du gazon.
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Vues le prix exorbitants des réhausses, je me suis dit qu’on devrait pouvoir en couler des maisons. Jean-Claude en a fait son affaire.
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Reste enfin a sceller les tuyaux avec un mortier de chaux.
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La tranchée est rebouchée avec la terre sablonneuse extraite puis de la terre végétale par dessus.
En sortie un tuyau annelé provisoire assure l’evac’ en attendant une futur mare.
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Les Mètres cubes s’accumulent vite! mais se transformeront en Dalle terre. ;-)
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Ici avec un coude intégré pour la descente.
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La 2eme descente ira dans un cuve EP… En attendant dans une baignoire.
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BUDGET :
2 regards = 46 euros
Tuyaux pvc (16 ml) + coudes + colle = 30 euros
Béton pour rehausse + mortier de scellement = anecdotique 10 euros.

 

TEMPS PASSE :
Terrassements avec nivelage fond de fouille= disons 4 jours à 1 pers. (je ne compte pas le terrassement pour la pelouse)
Pose regards + tuyaux + rebouchage = 1 jour à 1.
Coulage des réhausse + mortier scellement = 0.5 jours à 1 pers.

 

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